La Première rue
Quand un ami réalise un de ces rêves et achète un studio dans l'immeuble dit La Cité radieuse à Briey, évidemment cela vous pousse à vous intéresser de plus près à la chose.
C'est ainsi que je suis tombée sur le site de La Première Rue, association née en 1989 du parrainage international d'une trentaine d'architectes et d'artistes qui ont voulu contribuer à la protection et à la valorisation de cette œuvre majeure du patrimoine architectural moderne : l'Unité d'habitation de Briey-en-Forêt, inaugurée en 1961. http://www.lapremiererue.fr/association/
Il est possible de visiter la Cité radieuse qui s'ouvre aussi pour des concerts ou des expositions. Alors, redécouvrons l'oeuvre de Le Corbusier qui, outre Marseille, chandigarth ou la villa Savoye a construit en 1960 cet étonnant immeuble. Que dire des commentaires des Lorrains et des autres quand il fut inauguré ? On parlait en particulier de la cité du Fou...
Metz...
Pour 2016, offrons-nous le cadeau du temps...
Une fois l’effervescence des fêtes de fin d’année terminée, il serait judicieux de s’interroger globalement sur l’agitation et le stress, qui caractérisent notre société de consommation basée sur le paradigme du «toujours plus et toujours plus vite». S’il est vrai que nous vivons dans une époque où tout va très vite, nous manquons par contre, singulièrement, de réponses au niveau du sens d’une telle course frénétique contre la montre, conséquence directe d’une recherche paroxystique de performance. Cette hyperactivité collective prive l’individu d’instants de conscience et de contemplation, seuls capables d’élever l’âme humaine, en quête de vérité, de beauté et de bonté.
Le fast-food et le zapping télévisuel, le shopping compulsif et la téléphonite aiguë, les vacances last-minute et la robotisation de l’homme virtuel proclament en réalité la dictature de la surexcitation et de l’anxiété, au détriment du calme et de la paix intérieure.
Pas de temps pour s’écouter et s’accueillir, pour dire au revoir ou sourire à une fleur, pour contempler le vol de l’aigle et verser une larme. Les heures nous sont désormais auscultées, chronométrées, standardisées, optimisées, en faveur de processus d’économie déshumanisants.
La culture du rationalisme athée atteint dramatiquement même les secteurs de la santé, du social et de l’enseignement, laissant sur le carreau tout espoir d’accompagnement humaniste des malades et des jeunes générations.
Cette cavalcade forcée à travers le temps glisse les relations entre les gens en deçà de l’humanité et précipite de nombreuses personnes dans le désespoir, l’alcoolisation, l’addiction à Internet, l’abus de tranquillisants, le suicide.
Assis sur une planète, au milieu de milliers de galaxies, en voyage vers un mystère, nous oublions peut-être trop facilement le caractère impermanent de notre condition humaine.
Inutile de courir et de s’exciter, comme des marionnettes gesticulant dans le vide sidéral d’un monde sans espérance.
Prendre le temps d’entendre notre voix intérieure pourrait nous rappeler la vraie noblesse de l’homme, à la recherche d’étoiles et d’éternité.
En 2016, redécouvrons les vertus du silence, du repos et de l’immobilité, la grandeur d’un instant gratuit d’attention, volé aux apparences, pour simplement toucher au Graal de la liberté «d’Etre».
Assis sur une planète, au milieu de milliers de galaxies, en voyage vers un mystère, nous oublions peut-être trop facilement le caractère impermanent de notre condition humaine.
Inutile de courir et de s’exciter comme des marionnettes gesticulant dans le vide sidéral d’un monde sans espérance.
Prendre le temps d’entendre notre voix intérieure pourrait nous rappeler la vraie noblesse de l’homme, à la recherche d’étoiles et d’éternité.
En 2016, redécouvrons les vertus du silence, du repos et de l’immobilité, la grandeur d’un instant gratuit d’attention, volé aux apparences, pour simplement toucher au Graal de la liberté «d’Etre».
Extrait du journal du web "24 heures"
Ca vous tente ?
Nouvel An à Heidelberg
Ich hab mein Herz in Heidelberg verloren (J'ai perdu mon cœur à Heidelberg). Cette chanson des années 50, je la chanterai bien aujourd'hui, de retour d'Heidelberg où nous avons passé trois jours et franchi le cap de la nouvelle année avec des amis.
Il faisait gris, les marchés de Noël illuminaient encore les places de la vieille ville, les weinstube et biergarten répandaient une douce lumière sur les trottoirs. Il suffisait de franchir la porte pour se retrouver dans cette atmosphère si conviviale des brasseries et pâtisseries des villes allemandes. Montée en funiculaire pour la visite du château et de son très extraordinaire musée de la pharmacie... Flâner le long des rues étroites où les maisons baroques côtaient les bâtiments de l'université... Emprunter le sentier des philosophes et contempler la ville de l'autre côté du Neckar : clochers à bulbes, vieux pont médiéval, portes ancestrales... Marcher sur les pas de Hegel ou de Hannah Arendt. Et puis arriver en 2016 au milieu des pétards et des fusées par centaines, à l'habitude des Allemands. Quelle ambiance !